Le CEPAZE a accepté d'étendre le projet d'agriculture durable, à la demande du Maire de Kouoro pour financer 30 Unités de Production Agricoles (UPA): 6 femmes et 24 hommes pour les équiper de 30 kits (brouettes, pics, râteaux, fourches, pelles) pour le creusement de fosses à compost dans les trois villages de Kouoro, Sougoula et Koumbala.
Commune de Kouoro : Koumbala, Kouoro village, Sougoula, Sokourani.
Commune de Guégniéka : Djininan.
Principales caractéristiques socio-économiques :
La population est essentiellement composée de cultivateurs. Puisqu’il est difficile pour ces populations d’inverser le réchauffement climatique, qui a un caractère mondial, et est lié à plusieurs causes entre autres, la destruction des forêts, les pratiques agricoles inadaptées, les émissions des gaz à effets de serre (GES), elles cherchent des moyens de survie. C’est pourquoi plus de 95% des familles connaissaient la famine chaque année à cause des faibles récoltes avant notre intervention dans ces villages.
Pour vivre et se maintenir ces populations cherchent à contourner les difficultés induites par des actions et stratégies diverses appelées mesures d’adaptation. En vue de contribuer à la résolution ce problème d’insécurité alimentaire, GAE-Sahel et CEPAZE ont entrepris un projet d’agriculture durable depuis 2011 dans le souci de protéger et de restaurer le potentiel productif.
Quelle est la problématique de la zone d'intervention qui justifie une intervention ? La zone d’intervention du projet est située dans la zone soudano-sahélienne avec une pluviométrie moyenne de 800 mm qui baisse d’une année à l’autre.
La zone est confrontée aux effets du changement climatique dont les conséquences sont entre autres, la modification des caractéristiques génétiques des plantes, la baisse de la pluviométrie, la réduction de la durée de l’hivernage et de la productivité, l’augmentation de la chaleur.
Ces réalités confirment les problèmes identifiés à travers une analyse participative dans ces localités qui nous a montré que la faible productivité des cultures dans ces zones est due aux faits que :
-les techniques de conservation des eaux et des sols sont mal connues dans la zone
-les techniques de restauration et de maintien de la fertilité des sols sont peu connues et ne sont pas appliquées,
- les rendements des cultures sont très faibles par rapport aux normes techniques
Quelle est la durée du projet, son budget total, et d'où viennent les financements ?
Ce sont des financements annuels variant de 1 500 000 à 2 000 000 FCFA qui proviennent du CEPAZE
Quels sont les moyens humains ? (quelles personnes impliquées et à quel poste)
Ce projet est centré sur l’équipement, la formation et l’accompagnement des exploitations agricoles familiales ou Unités de Production Agricoles (UPA).
Un ingénieur agronome est engagé annuellement à temps partiel pour la mise à disposition des matériels, la formation des membres des UPA sur les techniques de compostage et de lutte contre l’érosion des sols (LAE), le suivi de la production du compost et la mise en place des dispositifs LAE l’utilisation du compost, l’évaluation des production de céréales. Il travaille pour un total de temps équivalent à 30 jours dans l’année
Le problème global est l’insécurité car vu les multiples attaques au centre du Mali on se sait plus qui est la cible réelle.
Objectifs : Atteinte de la sécurité alimentaire dans les villages d’intervention au Mali en développant l’agriculture durable. Cette agriculture est centrée sur la régénération des sols grâce au compost.
Description de l’action (brèves description des activités principales) :
Bénéficiaires : Exploitations agricoles des villages ciblés de la commune de Kouoro et de Guégniéka.
Résultats :
85 Exploitations agricoles ont été équipées en matériel de production de compost ou de kits d’outils.
Les exploitations ont intensifié leurs rendements, jusqu’à les tripler, voire les quadrupler, envoyant un signe encourageant aux autres villages qui ont effectué des demandes.
Quels sont les moyens techniques / équipements ?
Brouettes, piques, pelles, râteaux, fourches, charrettes et ânes…
Quels sont les moyens humains (personnes impliquées) ? Ce sont les UPA, hommes et femmes, et le personnel de GAE-SAHEL qui se rend sur les divers sites.